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Enfant du foot

Mich foot rwdm

Né le 7 juin 1986 en face du Sippelberg, le stade de Molenbeek, le football a toujours eu une place primordiale dans sa vie, sa formation et son parcours. Et pour cause

Je joue au football depuis que j’ai 6 ans.

C’est bien sûr au sein du club RWDM qu’il évolue. On peut dire qu’il est passé par toutes les étapes. De diablotins à pré-minines, où il dispute la finale contre Vincent Kompany, puis de minime à cadet, puis l’équipe première, et finalement… entraîneur.

En effet, en 2004, il devient coach pour enfants, poste qu’il a adoré. Diplômé UEFA B et entraîneur au RWDM, c’est avec nostalgie qu’il parle de cette période.

J’entraînais les gamins, c’est un de mes meilleurs souvenirs. Et franchement, ça me manque.

Pour la première fois, il se retrouve dans le rôle de celui qui peut transmettre un savoir et des compétences. En plus, ça lui permettait d’être vraiment en contact avec la réalité.

Sans oublier qu’il a appris à cultiver quelque chose qui allait lui servir bien plus tard : l’esprit de compétition. C’est avec des yeux qui brillent qu’il nous parle de tout ça.

Il restera entraîneur du RWDM de 2004 à 2012. Mais la passion du foot ne l’a jamais quitté. Il est toujours manager sportif du FC Ganshoren, et dirige l’école des jeunes.

Prise de conscience

Très jeune, il est déjà interpellé par la situation des jeunes du quartier, qui l’attriste.

C’est à cette époque qu’il prend conscience de l’importance de la politique. Alors que les autres rêvent de devenir star du foot, lui veut participer à la gestion de sa commune, mettre en œuvre des projets qui allient le sport et la politique.

Mais il doit alors faire un choix : le football de haut niveau ou les études ? Face à ce dilemme, il choisit de faire des études. En 2005, il s’inscrit à l’Université Libre de Bruxelles et décroche quelques années plus tard, un Bachelier en Sciences Politiques et un Master en Administration publique.

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Débuts en politique

Aussi loin qu’il s’en souvienne, Michaël a toujours eu une préférence pour DéFI.

D’abord, c’est un vrai parti bruxellois, proche de la population et qui a démontré sa gestion rigoureuse et sérieuse dans de nombreuses communes.

C’est en 2008 qu’il se lance enfin dans l’arène politique. Il participe à la campagne aux élections régionales d’Amina Derbaki Sbaï, qui lui a permis de faire ses premiers pas.

La même année, il décroche un poste d’attaché parlementaire pour le parti, et devient également secrétaire général du groupe de coordination communale.

Sous la direction d’Olivier Maingain, son travail consiste notamment à participer à la rédaction d’ordonnances, de questions et d’interpellations pour le groupe parlementaire, et a effectué une analyse sur des dossiers thématiques, mais également rédiger avec les équipes du parti le programme communal et régional.

C’était le moment de concrétiser le métier. J’ai tout appris de la politique en arrière-plan.

Il occupera ce poste jusqu’en septembre 2014. Cette expérience lui a beaucoup apporté.

En plus d’apprendre à préparer des dossiers, il a surtout pu lier des contacts.

Parallèlement, en 2012, il mène enfin sa première campagne politique à Molenbeek sur la liste DéFI ( Ex-FDF).

Grâce au nombre de voix obtenues, il réussit à décrocher le premier siège pour DéFI, et devient ainsi conseiller communal à Molenbeek.

En 2014, il devient conseiller en relation avec le parlement dans le cabinet de Didier Gosuin (ministre bruxellois de l’Emploi, de l’Économie, de la Formation et de la Santé).

Même s’il a énormément appris en travaillant comme attaché parlementaire, cette fois-ci le poste est d’une tout autre envergure.

Cette fois, on travaille pour l’exécutif, pour un Ministre et toute une équipe est mobilisée. C’est le lieu de décision par excellence.

Même si l’on ne peut pas dire que le travail était de tout repos, il garde un bon souvenir.

J’ai apprécié travailler avec Didier Gosuin. C’est un homme politique pragmatique et attaché à respecter les principes de bonne gouvernance.

Le 20 juillet 2017, juste quelques semaines après son mariage, il remplace la députée Barbara d’Ursel de Lobkowicz, décédée des suites d’une longue maladie. Il devient alors l'un des plus jeunes députés inscrits au parlement bruxellois et devient président bruxellois durant la même année.

En 2019, il devient à nouveau député bruxellois. Actuellement, il est également chef de groupe en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ses sujets de prédilection

Michaël souhaite vraiment se concentrer sur la jeunesse et le sport. En premier lieu, il souhaite développer un modèle ambitieux qui allie sport et études, un peu sur le modèle scolaire à l’étranger, afin de permettre aux jeunes de s’épanouir à l’école même à un haut niveau.

Un jeune ne devrait pas être obligé de faire un choix entre le sport et les études.

Même si le sport reste sa priorité, il souhaite élargir ce modèle à tout type de métier.

Le sport joue donc un rôle primordial dans sa vie. Il compte bien miser dessus pour faire changer les choses. Et on peut dire qu’il a des arguments convaincants.

Le sport représente le milieu associatif le plus important. C’est là où il y a le plus d’affiliés et le plus de bénévoles. Il est également cette force de rassemblement, quelles que soient les origines, les niveaux sociaux. C’est là qu’on peut vraiment parler de vivre-ensemble.

Enfin, Michaël porte une attention particulière à l’enseignement et la formation. Il s’agit pour lui de redorer et valoriser le statut des professeurs, mais également de prévoir un enseignement des plus proches des réalités du terrain (valorisation des métiers professionnels et techniques, cours de langues en immersion, formation en alternance, stages…)

La formation doit être source de motivation, émancipatrice, et doit être plus en phase avec le marché de l’emploi