Mon acte de candidature
Se rassembler pour gagner en 2024 !
En 2006, au début de mes études en sciences politiques, j’ai décidé de devenir membre du parti.
Notre combat pour la défense des droits des francophones, notre projet pour un enseignement de qualité et notre capacité à incarner ce parti de proximité sont autant de raisons qui ont motivé mon engagement de militant depuis près de 15 années.
Ces mêmes causes, je les ai défendues avec mon équipe en tant que conseiller communal à Molenbeek-Saint-Jean pendant 9 années et actuellement comme député au parlement bruxellois et à la Fédération Wallonie- Bruxelles.
Aujourd’hui, ma candidature à la présidence est guidée par cette même motivation. Celle de renforcer notre projet politique pour valoriser l’identité francophone, développer une approche éco-pragmatique, incarner le parti qui souhaite remettre en route l’ascenseur social, occuper une place prépondérante dans le débat socio- économique pour répondre concrètement aux préoccupations de nos concitoyens, que ce soit en matière d’énergie, de pouvoir d’achat ou d’emploi et enfin être à vos côtés pour nous mobiliser sur le terrain.
Innovons, réfléchissons, proposons, ensemble, chacun doit ressentir le fait que sa voix compte, que chaque idée peut contribuer à trouver des solutions innovantes.
Ma candidature a la volonté d’apporter une nouvelle dimension politique, de nous rassembler autour d’un projet commun et de renforcer une dynamique collective de mobilisation sur le terrain.
Il nous faut également valoriser davantage l’implication de nos membres en valorisant les compétences et connaissances dont chacun d’entre nous, dont chacun d’entre vous dispose.
Cette nouvelle dimension s’articule autour d’un plan d’action global qui doit nous préparer pour les échéances électorales de 2024 mais également nous permettre d’affirmer plus clairement notre identité politique.
Ce projet doit nous permettre de devenir incontournable à Bruxelles.
Notre participation dans les majorités de 9 communes à l’issue du scrutin communal de 2018 et notre présence dans la majorité régionale démontrent toute notre capacité à rassembler tout d’abord les Bruxellois et les Bruxelloises autour de notre projet fort pour faire respecter Bruxelles et garantir sa bonne gestion.
Le projet que je porte et que je vous propose aujourd’hui doit également nous permettre de nous développer durablement et partout en Wallonie pour assurer notre représentation au parlement Wallon.
Il doit aussi nous permettre de retrouver une présence au parlement flamand avec la nécessité de soutenir le développement de nos sections dans les communes de la Périphérie avec et sans facilités.
Mon projet, je l’ai construit au travers des expériences vécues à vos côtés et des échanges entretenus avec vous en Wallonie, en Périphérie et à Bruxelles.
Les leçons tirées de ma présidence au comité permanent bruxellois pendant près de 5 années m’ont orienté dans la concrétisation de ce plan.
Malgré nos moyens réduits, nous avons avec l’équipe du CPB à qui je rends hommage aujourd’hui, posé les jalons d’un fonctionnement plus efficace de ce tout nouvel organe dans le parti.
Ce plan global poursuit 4 objectifs pour devenir une force politique de premier plan en 2024 :
1. Affirmer notre identité politique
- Valoriser l’identité francophone !
Nous devons montrer la voie dans la réalisation d’un projet francophone fondé sur une nécessaire complémentarité entre Bruxelles et la Wallonie.
A ce titre, je ne peux que rejoindre la formule utilisée par Olivier Maingain de composer un « pacte de raison » pour renouveler le fédéralisme belge sur base duquel nous donnerons un avenir aux francophones et réaffirmerons les liens forts entre les Bruxellois et les Wallons.
Pour valoriser ce projet francophone, nous avons notamment un rôle d’inventaire et de simplification à réaliser au sein de nos institutions respectives mais également à créer un sentiment d’adhésion important et de fierté. C’est à ce titre qu’en Fédération Wallonie- Bruxelles, je suis convaincu que la création d’un programme scolaire autour de la diffusion de notre patrimoine culturel pourra participer à ce mouvement d’adhésion.
Le développement de ce projet pour les francophones devra passer par la nécessité de renforcer et moderniser l’institution de la Fédération Wallonie-Bruxelles mais également par un renforcement des synergies entre les régions en termes d’emploi, de formation, de recherches et d’économie.
Par ailleurs, notre parti doit continuer son rôle pionnier dans la défense des francophones en périphérie, faire respecter le droit des minorités et relancer la mobilisation de nos sections et des citoyens face au développement du nationalisme flamand. A titre d’exemple, nous devons développer un plan spécifique pour préparer les élections et remobiliser nos forces vives dans l’ensemble des communes à facilités et sans facilités en réponse notamment au décret du gouvernement flamand qui a retiré l’obligation de vote au niveau local.
Ce travail de réflexion doit être aussi mené en concertation avec les acteurs qui œuvrent pour le droit des francophones en périphérie (associations culturelles francophones, bibliothèques francophones, club de sport) qui sont des relais précieux.
- Une place prépondérante dans le débat socio-économique
Notre parti doit incarner une alternative forte, celle qui veut apporter les mêmes chances à chaque citoyen de trouver sa place, celle qui donne une véritable place à la concertation sociale, au bien-être des travailleurs tout en soutenant l’esprit d’entreprendre dès le plus jeune âge, celle qui fait sienne les mesures de soutien direct pour valoriser la classe moyenne ou encore celle qui veut mettre en place le bouclier social.
Incarner le parti de la réussite sociale et de l’égalité des chances constitue un véritable atout pour l’avenir et un message positif pour la jeunesse francophone.
« Remettre en route l’ascenseur social en panne depuis des années »
Cet objectif nous l’atteindrons notamment par notre volonté comme l’ont entrepris Didier Gosuin et aujourd’hui, Bernard Clerfayt, d’augmenter le niveau de qualification des demandeurs d’emploi et en renforçant le partenariat avec les entreprises et le monde associatif.
Cette alternative doit enfin tous nous mobiliser sur le chemin d’un enseignement de qualité et de l’excellence, plus connecté avec les réalités socio-économiques de nos régions.
- Nous démarquer sur les questions environnementales : une écologie pragmatique
En matière d’environnement, de climat et de développement durable, nous devons être le fer de lance d’une approche aussi logique qu’écologique. Notre combat en faveur d’une transition énergétique et climatique ambitieuse est un combat positif loin des dogmatismes. Face à l’urgence climatique, notre boussole est la décarbonation de la société et de l’économie. Notre horizon, quant à lui, est de permettre à chacun de trouver sa place et de vivre sainement dans une société aux activités soutenables et s’inscrivant dans les limites physiques de notre planète. Nous acceptons et embrassons les transformations nécessaires en vue d’atteindre cet horizon. Nos engagements en matière climatique doivent être guidés par une action politique mesurée, objectivée et évaluée tout en misant davantage sur la collaboration entre le secteur public et privé.
2. Une stratégie de communication moderne et efficace
Notre parti souffre d’un manque de visibilité dans les médias traditionnels. Nous devons à brève échéance renforcer notre cellule de communication. Cette cellule devra permettre d’être plus vite sur la balle, de ne pas réagir mais de créer l’actualité, de créer notre propre visibilité sur les réseaux sociaux, de créer des campagnes de communication ciblées selon un agenda de planification. Il en va de même de la place plus importante que nous devrons donner à l’ensemble de nos mandataires et notamment au niveau local. Nos mandataires locaux ont à ce titre un rôle primordial en tant qu’élu de proximité auprès de citoyens. Nous devons à cet égard rendre plus visibles nos prises de position dans le débat politique et auprès des citoyens.
A titre d’exemple, les initiatives prises par nos mandataires devront beaucoup plus s’accompagner d’une communication sur les réseaux sociaux couplée à une action spécifique sur le terrain.
3. Une meilleure complémentarité des différentes instances internes
Nous devons nous appuyer sur nos forces vives et différentes instances pour faire mieux fonctionner notre parti. Il s’agit de renforcer le rôle des comités permanents comme coordinateurs des politiques et actions au niveau local et régional, de consolider le lien entre les groupes parlementaires avec le travail réalisé par le Centre d’études et s’appuyer sur les ressources de notre parti tant au niveau du cadastre des talents réalisé que des sections locales.
Nous devons compter sur l’expertise de notre Centre d’études pour préparer les dossiers de fonds, nous concerter entre les différents comités permanents dans les dossiers qui les impactent respectivement, faire remonter les préoccupations des citoyens via nos structures locales et faire plus participer nos membres à nos actions politiques.
Notre projet politique doit être encore plus présent dans les milieux associatifs et de la jeunesse. Nous devrons à ce titre organiser une présence encore plus importante dans les cercles universitaires avec l’appui de DéFi Jeunes et développer en notre sein un pôle spécifique lié aux relations avec la société civile et le monde associatif.
4. Une mobilisation des forces vives sur le terrain pour les échéances de 2024
Notre force réside dans la mobilisation de nos militants. Jouons la carte du collectif !
Nous sommes un parti qui doit incarner cette proximité avec le citoyen en nous réappropriant le terrain.
Pour ce faire, nous allons lancer en concertation avec les comités permanents respectifs un pôle consacré au volontariat/actions. Ce pôle permettra de réunir les forces vives dans le parti pour organiser des actions de proximité.
Afin de soutenir au mieux nos militants et mandataires qui iront à la rencontre des citoyens, nous poursuivrons le cycle de formations par thématique et nous mettrons en place des ateliers de prise de parole mais également de techniques pour convaincre l’électeur.
Cette mobilisation sera également accompagnée d’une opération « DéFi Mobile » à plus grande échelle que celle initiée actuellement par les différents comités permanents pour aller à la rencontre des citoyens.
Pour conclure, 15 ans sont passés depuis mes premiers pas au sein de notre parti.
J’ai eu l’opportunité d’apprendre et d’évoluer auprès de nombreuses figures qui ont marqué l’histoire de notre formation politique.
J’ai vécu de nombreuses campagnes électorales, notre départ du MR et notre changement de nom.
Aujourd’hui, je veux vous apporter cette motivation et cette énergie qui m’ont amené à rejoindre notre parti en 2006, à me présenter aux élections communales et régionales ou à présider pendant 5 ans le comité permanent bruxellois.
Je suis convaincu que nous avons tous les atouts pour devenir une force politique de premier plan pour l’avenir.
La mobilisation de nos équipes sur le terrain, une communication plus moderne et efficace ainsi que la complémentarité de nos instances internes seront les ingrédients nécessaires pour atteindre les objectifs de notre projet, à savoir valoriser l’identité francophone, remettre en route l’ascenseur social et constituer une alternative concrète sur les questions économiques, environnementales et énergétiques.
Comptez sur tout mon engagement et mon implication à vos côtés en tant que militant, mandataire et homme de terrain pour être au rendez-vous de 2024 !
Vossaert Michaël
Des idées ou suggestions, n’hésitez pas à me contacter, je suis à votre écoute.
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